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Historique de la paroisse

École No. 1 du 4e Rang d'Orford : 1899 à 1949

Selon son prône du 8 juin 1913 le R. Père Clément Leclerc, premier curé de  la paroisse Notre-Dame-du Perpétuel-Secours de Sherbrooke, lors de sa visite pastorale dit : «Je voudrais visiter l'école demain ou mardi après-midi».   Cette école paroissiale, la seule, se situait à 4 milles de l'église dans le 4e Rang d'Orford. L'ouverture de cette école date de septembre 1899, selon les transactions d'une subdivision des lots 7 et 8, aujourd'hui le lot 144, vendus par M. Zénon Boissé, cultivateur, le 10 décembre 1898 aux Commissaires d'écoles de la municipalité du Canton d'Orford..

Parmi les quelques institutrices qui se sont succédées dans cette école, nous retrouvons Mme Gisèle Nault, elle est décédée le 9 avril 2013 à l’âge de 93 ans, ses funérailles ont eu lieu à   SCG le 20 avril 2013.

Construction de l'école Saint-Charles-Garnier

En 1944, avant la construction de l'église, le R.P. Desjardins, curé, a acheté de Mlle Anna Simoneau un terrain pour la future école, au montant de 300 $.

Le 12 mars 1945, les Commissaires hésitent à donner suite au projet de construction.   En septembre et octobre 1946, 46 contribuables de la Desserte Saint-Charles-Garnier et le R.P. Saint-Amand endossent toutes les précédentes revendications du Père Desjardins et les remettent à M. le Surintendant Doré.

En septembre 1947, il y avait à peine 25 places pour les 80 inscriptions dans l'école du temps.   Le transport par autobus est autorisé.   Cependant, la compagnie d'autobus ne pouvait s'engager à passer par les rangs durant l'hiver.   Les enfants devaient faire de 1 à 2 milles pour aller prendre l'autobus.   Ce problème sème le désaccord parmi la population.   Les parents d'une cinquantaine d'enfants refusent de les envoyer à l'école.   Un autre désaccord survient, cette fois avec les Commissaires concernant l'emplacement de la nouvelle école sur le Chemin de Montréal.   Avec la connivence des parents, la plupart des enfants d'âge scolaire font l'école buissonnière.

Enfin, une formule magique est trouvée : l'annexion de la Commission Scolaire du Canton d'Orford avec la Commission des Écoles Catholiques de Sherbrooke.    Ainsi va naître la Commission Scolaire de Saint-Charles-Garnier.   L'accord sur le site vendu par Mlle Anna Simoneau fut félicité par son S. Exc. Mgr Desranleau lors de la confirmation de 8 enfants de Saint-Charles-Garnier, le 18 avril 1948.

À l'été 1949, à deux pas de l'église, la nouvelle école fut construite.   La nouvelle école comprend quatre classes sur deux étages.   Elle fut baptisée du nom de Saint-Charles-Garnier et bénie le 16 octobre 1949.   Cette école ouvrit ses portes le 11 octobre 1949 : 99 enfants s'inscrivent de la première à la septième année.   En 1955, les Oblates missionnaires de Marie-Immaculée recevaient la mission d'assurer l'enseignement en cette école.

 

Desserte Saint-Charles-Garnier

Au début, les gens habitant les terrains actuels de la paroisse étaient paroissiens et paroissiennes de Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours de Sherbrooke.

À l'automne de 1943, M. Georges Cusson, de concert avec deux ou trois concitoyens, alimente le projet d'offrir le service dominical à proximité des gens des alentours.   Avec M. Jean-Baptiste Vallières, il rédigea le texte d'une requête ayant pour objet l'obtention de la messe les dimanches et jours de fêtes, à l'école.   Le Père Desjardins conseilla aux paroissiens de la campagne de signer cette requête, puisque la décision relevait de l'évêque.

Du 28 septembre au 16 octobre 1943, tous les noms furent recueillis à l'appui de leur pétition, soit 30 signataires représentant 206 personnes.    Ces noms sont à retenir, car, à eux seuls, ils fournissent la liste de tous les pionniers de Saint-Charles-Garnier et leurs dépendants. La requête fut déposée à l'évêque le 3 novembre.    Lors d'un banquet de clôture de la Campagne de Charité à l'Hospice du Sacré-Coeur, Mgr Desranleau accoste le Père Desjardins.   Suite à la requête signée,   Mgr Desranleau dit au Père Desjardins : «Vous irez !...» «Excellence, je ne prévois pas pouvoir assurer cette messe avant le 26 décembre.»   « Vous irez, le 26 décembre.»

Le 9 décembre, 15 des 30 signataires se rendent chez M. Cusson pour recevoir la «bonne nouvelle».   Il est statué que tous les 15 jours, la messe serait célébrée à l'école à 8h30 et une autre à 10h et que les confessions seraient entendues avant la messe.

Tout sera prêt : mobilier - ornements liturgiques - quelqu'un pour voyager le Père Desjardins. Pendant que les hommes parlent avec enthousiasme de la construction d'une chapelle, les dames se mettent à l'oeuvre et confectionnent, à leurs frais, les décorations de l'autel, la soutane pour le servant.   Généreusement, des personnes achètent crèche de Noël, statue de Saint-Charles et vases liturgiques.   On désigne même des personnes qui viendront chauffer l'école le dimanche matin.

C'était à qui rivaliserait de générosité.   Ainsi le Père Léon Desjardins célèbre la première messe, le 26 décembre 1943.   Le 1er janvier 1944, le Père Jean-Paul Jolicoeur est désigné comme desservant régulier.

Mgr Desranleau avait accordé la messe tous les quinze jours.   Dès le 5 janvier 1944, les dames se mettent en tête d'avoir la messe tous les dimanches.   Le 15 janvier, Mgr Desranleau écrit au Père Desjardins : «... une attention spéciale est requise... besoin réel... en conséquence, je vous demande d'assurer le service religieux, à ces gens dans l'école de l'endroit; ce sera une chapelle de secours sous le vocable de Saint-Charles-Garnier, martyr canadien.»

 

Construction d'une chapelle

M. Cusson va de l'avant avec le projet de construction d'une chapelle.   M. Joseph Therrien juge l'affaire déjà réglée.   Il donne, moyennant un dollar, une partie de sa ferme, un lot d'une superficie de 250' x 200' pour la construction de l'église.   La transaction fut signée devant Me Jacques Lagassé.   La Tribune du 22 juin 1945 fait mention d'une réunion extraordinaire de tous les citoyens de Saint-Charles-Garnier.   En juillet, M. Antonio Bolduc, de la Desserte, se voit attribuer le contrat de construction.

Le Père Desjardins demande un octroi de 4 000 $ à l'Honorable Johns-S. Bourque.   Le 22 juillet, le Ministère de la Colonisation accorde un octroi de 3 500 $.   Les travaux de construction avancent et le 9 septembre 1945, l'abbé Antonio Blanchard pouvait dire la première messe dans le soubassement.

La première messe dans l'église sera dite par le Père Albert Michaud le 23 décembre 1945.

Le 14 janvier 1946, le soubassement est prêté à la Commission scolaire, Mlle Madeleine Poulin y fit la classe à 19 garçons et 17 filles, tandis que Mlle Gisèle Nault enseignait dans la vieille école.

À partir du 10 février 1946, le Saint Sacrement est gardé en permanence dans l'église.   L'église et la cloche seront bénies le 14 juillet 1946.

De 1943 à 1952, trois Rédemptoristes ont tour à tour desservi Saint-Charles-Garnier.

Le 9 octobre 1952, le clergé séculier prenait la relève avec l'abbé Hervé Lisée (1952-1953), Zoël Fréchette (1953-1954), Gaston Bergeron (1954-1956).   La paroisse fut érigée canoniquement le 9 septembre 1956.   L'abbé Bruno Lavigne fut le premier curé.   Lui succédèrent: Guy Gilbert (1959-1963), Léo Dubreuil (1963-1964), Luc Ledoux (1964-1965), Roger Côté (1965-1971), Jean Falardeau (1971-1975), Yvan Beaudoin (1975-1987), Robert Jolicoeur (1987-1999), André Castonguay (1999-2008),  Jean Desclos (2008).

L’ORATOIRE EMMAÜS

 

Depuis déjà plusieurs mois, nous avons aménagé, à l’arrière de l’église, un espace spécialement dédié aux rencontres et célébrations avec des petits groupes. Un tel projet est vite apparu comme représentant plusieurs avantages à la fois techniques et communautaires. Moins d’entretien des planchers, surtout en hiver, pas besoin d’un système d’amplification, moins besoin d’éclairer toute l’église, plus de proximité pour prier et partager ensemble. Un tel projet a mûri longuement. Des panneaux mobiles ont été fabriqués et bellement peints de blanc et or, leur endos de la couleur des murs de l’église pouvant servir pour l’affichage en diverses circonstances. L’ensemble du lieu doit permettre le recueillement, la participation fraternelle et la prière dans la beauté.

 

Il ne s’agit donc pas simplement d’un lieu, mais d’un espace qui favorise une nouvelle manière de prier et de faire communauté. Ainsi, nos célébrations de semaine nous donnent l’occasion de prier les psaumes du bréviaire en lien avec le rite eucharistique, en partageant ensemble nos réflexions sur la parole de Dieu, en communiant au Corps et au Sang du Christ, en chantant, et surtout en prenant le temps de prier. En ce lieu bien aménagé, on pourra également célébrer les baptêmes, vivre des moments de prière silencieuse, tenir l’heure d’adoration mensuelle, faire des ateliers de réflexion chrétienne et de lectio divina.

 

On a proposé que ce lieu soit nommé «oratoire» pour évoquer sa fonction première de lieu de prière, et qu’il évoque la rencontre d’Emmaüs, où Jésus prend le temps de faire route avec des disciples déçus, en conversant avec eux et en les entraînant à comprendre les Écritures. Et c’est là que prend sens le repas qu’il partage avec eux et qui évoque l’eucharistie que nous célébrons.

18 septembre 2011

Nous avons commencé à y vivre des célébrations en semaine. Avec vos suggestions, nous pourrons améliorer à la fois les lieux et les manières d’y prier.

CHAPEAU À NOS CONCIERGES

 

Grâce à l’ingéniosité et à l’habileté de nos concierges,

Raymond Paris et Gaétan Phaneuf,

nous avons des lieux et du mobilier de grande qualité et propreté.

M. Phaneuf a construit de ses mains l’autel sur lequel repose le grand tabernacle dans le chœur. Il a également fait l’agrandissement de l’autel principal, l’aménagement de l’autel de l’oratoire et le support de l’écran servant aux projections des textes liturgiques. Avec M. Paris et de vaillants bénévoles, il a participé à l’aménagement des panneaux de l’oratoire, à leur peinture, à la peinture en blanc des murs et à l’installation d’une cimaise dorée dégageant un espace pour la décoration.

BRAVO ET MERCI POUR CE MAGNIFIQUE TRAVAIL !

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